DAMIER DES CHEMINOTS DE NOISY LE SEC
LES CHEMINOTS 6 FOIS ...
CHAMPIONS DE FRANCE
DE DAMES ...
Le dimanche 25 avril dernier a eu lieu à Romilly sur Seine le tournoi annuel de jeux de dames.
Un seul joueur de l'association du Damier des Cheminots de Noisy le Sec y a participé. Monsieur Jean Luc Vidal a obtenu la première place du tournoi.
La damier est également présent avec les retraités cheminots de Paris Est dans un club de jeux de cartes qui fonctionne tous les mardis après midi.
Le Damier des Cheminots de Noisy Le Sec créé en mars 1945 a remporté 6 fois le championnat de France.
Contacts :
Michel SEGOND - Tel. 01 46 07 19 76
Jean VACHET - Tel. 01 64 27 50 69
168 rue Lafayette - PARIS 10ème
D'où viennent les Dames ?
Les avis sont très diversifiés sur les origines réelles du Jeu de Dames. Certains pensent que les Egyptiens l'ont inventé, d'autres, que ce sont les Grecs ou les Romains. Difficile même aujourd'hui de trouver la bonne réponse. Alors je vous livre ci dessous un texte en provenance de la Fédération Française qui vous donnera peut être quelques éléments de réponse.
On doit à Josep BRUNET Y BELLET d’avoir proposé le premier, à la fin du XIXe siècle, l’hypothèse la plus crédible quant à la naissance des dames : celles-ci seraient nées au Moyen-Age de la transposition du jeu alquerque de doce ("marelle de douze") sur un échiquier. Par là, l’érudit catalan s’opposait à ceux qui voyaient dans les dames une simplification des échecs.
Le grand historien des échecs Harold MURRAY devait par la suite adopter ce point de vue en y greffant ses propres trouvailles.
Dans son livre A History of Board Games other than Chess (Oxford, 1952), il affirme que le jeu est né au XIIe siècle, probablement dans le sud de la France.
Approfondie par l’historien hollandais K.W. KRUIJSWIJK dans un livre essentiel (Algemende historie en bibliografie van het damspel, La Haye, 1966), cette localisation est aujourd’hui contestée.
Les regards se tournent donc à nouveau vers l’Espagne, où nous trouvons l’ancêtre présumé des dames, le jeu alquerque de doce, décrit et illustré dans le fameux Livre des jeux du Roi Alphonse X, achevé en 1283.
Cette "marelle de douze" se jouait sur un tablier fait de 6 lignes horizontales et de 6 lignes verticales entrecroisées et traversées de diagonales dans les deux sens.
Les pions, au nombre de 12 par joueur, se déplacaient sur les intersections, offrant ainsi 25 positions (cases) possibles. La prise se faisait en sautant.
Un jeu du XVe siècle pourrait bien avoir assuré la transition. Nommé andarraya, mentionné dès 1429, il figure dans ce qui est le premier vrai dictionnaire de castillan, le diccionario romance en latin d’Antonio de NEBRIJA (1495) où le mot est qualifié de "nouveau".
Le tablier ne comprend pas de lignes verticales ni horizontales, ce qui oblige à disposer les pions comme aux dames.
Hors d’Espagne, les textes restent très discrets, mais plusieurs diagrammes bien reconnaissables de marelles de douze ont été relevés ici et là - en Angleterre, en Italie et même en France.
Certains d’entre eux peuvent être datés du Moyen-Age, révélant ainsi la diffusion du jeu.
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